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Avec La Gauche moderne, Bockel veut fédérer les sarkozystes de gauche

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Jean-Marie Bockel lance demain son nouveau parti, La Gauche moderne, qui compte présenter plus d'une centaine de candidats aux municipales.
par Laure Equy
publié le 27 novembre 2007 à 7h00

Fédérer les sarkozystes de gauche en vue des municipales: «La Gauche moderne», le parti que Jean-Marie Bockel doit lancer demain, veut faire de l’ouverture sa marque de fabrique et présenter aux élections municipales de mars plus d’une centaine de candidats sur des listes de rassemblement.

Qui sera candidat pour La Gauche moderne? Le futur parti, qui revendique déjà 680 adhérents, promet d'être présent sur les listes d'une quinzaine de grandes villes. Pour l'heure, on en est encore souvent aux ronds de jambes et tractations par téléphone. A Paris, où vient de se créer une fédération, La Gauche moderne compte décrocher des postes de conseillers municipaux: «On aura peut-être une, voire deux têtes de liste», prévoit Jean-François Pascal, conseiller politique du secrétaire d'Etat. Le député européen Jean-Marie Cavada, qui doit mener une liste UMP dans le XIIe arrondissement, pourrait les rejoindre.

Parmi les socialistes intéressés, le strauss-kahnien David Melloni, qui fera équipe à Toul avec Nadine Morano, députée UMP de Meurthe-et-Moselle: «J’attends de connaître les bases du parti, encore en construction, mais il y a des chances qu’on fasse un bout de chemin ensemble.» Et Yves Urieta, maire PS de Pau, à la tête d’une liste panachée gauche-centre-droite, qui se rendra au lancement «comme observateur». D’autres candidats sont pressentis à Lyon, Marseille, Toulouse ou Nice.

La Gauche moderne et l'UMP feront-elles stratégie commune aux municipales?