On l'avait brièvement entendue mardi pour annoncer que le président de la République voulait recevoir les familles des victimes à l'Elysée, familles qui ont décliné l'invitation présidentielle. Depuis, silence radio. Quatre jours après la mort des deux adolescents, la secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville s'est enfin exprimée dans Le Parisien sur le drame qui a provoqué de violentes émeutes à Villiers-le-Bel.
«Il fallait d'abord, comme François Fillon et Michèle Alliot-Marie l'ont fait, rétablir l'ordre, opposer la fermeté au désordre, à la violence»
, explique-t-elle pour justifier son silence. Et condamne les tirs dont les policiers ont été victimes:
«On a quand même tiré sur des flics. C'est un basculement terrible que la République ne peut pas accepter.»
«dont il faut saluer le travail. (...) Le respect de la police, c'est très important»,
précise l'ex-présidente de Ni pute ni soumise.
«Il y a une vraie demande de présence de police dans les quartiers. Peu importe le terme qu'on lui accorde: police de proximité, urbaine...»