Le secrétaire d'Etat à la Prospective Eric Besson propose trois scénarios pour tenter de sortir du «désordre» généré par la Journée de solidarité avec les personnes âgées et handicapées, qui a supprimé un jour férié et posé de gros problèmes, notamment de gardes d'enfants.La «journée de solidarité pour la dépendance» a été instituée après le traumatisme causé par la canicule de 2003, qui avait causé la mort de 15.000 personnes et révélé les carences en matière de prise en charge des personnes âgées en France.
Travaillée mais non rémunérée, elle permet de dégager, grâce à une contribution acquittée par les employeurs, environ deux milliards d'euros par an pour aider au financement de mesures en faveur des personnes dépendantes, âgées ou handicapées.
Le dispositif est «un réel succès» pour Eric Besson
Sollicité par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui souhaitait un diagnostic «à froid», Eric Besson estime que ce dispositif est «un réel succès». Ce jour férié travaillé «permet de récolter chaque année quelque 2 milliards d'euros, sans que l'engagement financier de l'Etat n'ait été remis en cause», a-t-il rappelé lors d'une conférence de presse aujourd'hui.
Mais ce «succès est brouillé par un certain désordre», reconnaît-il, «avec un Français sur deux qui travaille le lundi de Pentecôte, alors que les services publics pour l'essentiel ne fonctionnent
Lundi de Pentecôte : trois scénarios pour sortir du «désordre»
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par AFP
publié le 18 décembre 2007 à 7h00
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