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Libération

«On ne communique pas sur le privé»

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Pour la première fois depuis la diffusion de photos de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, le porte-parole de l'Elysée tenait son point presse hebdomadaire. La question fatidique va-t-elle être posée ?
France\'s presidential spokesman David Martinon speaks to the media during a news conference in Paris, October 15, 2007. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE) (David Martinon. Photo Reuters)
par Alexis DANJON
publié le 21 décembre 2007 à 7h00

Quelques semaines après sa conférence surréaliste, juste avant l'officialisation du divorce de Nicolas et Cécilia, David Martinon s'adressait à la presse pour la première fois depuis la diffusion de photos du Président avec Carla Bruni. Mais contrairement à la dernière fois, pas une question sur Carla. Juste une petite interrogation de la part d'un journaliste égyptien demandant au porte-parole de l'Elysée si Nicolas Sarkozy avait prévu une visite privée à Charm-El-Cheikh. Recadrage immédiat: «C'est une visite privée. On ne communique pas sur le privé.»

Le ton est donné. Martinon va recadrer. A un journaliste qui lui demande si l'Appel de Rome pour l'Union de la Méditerranée de la France, l'Italie et l'Espagne n'est pas redondant avec le processus de Barcelone: «Je trouve qu'il manque un élément à votre question: le bilan que l'on peut tirer depuis 1995 de ce processus.» Un autre veut savoir «après la conférence de Paris sur la Palestine, quelle est la deuxième étape?» Le porte-parole répond: «La troisième vous voulez dire. Parce qu'il y a eu Annapolis avant.» Un troisième veut enchaîner sur la conférence: «On vous donnera la parole quand vous la demanderez.»

Un journaliste libanais prend alors le micro. Il lui demande s'il peut confirmer l'ultimatum du Président aux Libanais: «Je ne peux confirmer quelque chose que si vous