Sous l'eau depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, le Parti socialiste reçoit la baisse de popularité du président comme une bouffée d'air pur. Il a estimé aujourd'hui que ce sont «les résultats qu'il n'obtient pas» dans sa politique qui expliquent la chute de popularité du président Nicolas Sarkozy.«Nous pensons que ce qui est au centre de la baisse de popularité de Nicolas Sarkozy, (...) c'est la politique qu'il mène depuis plus de six mois et les résultats qu'il n'obtient pas», a déclaré le secrétaire national Bruno Le Roux au cours du point de presse hebdomadaire du parti.
Le secrétaire national du PS a aussi affirmé que «les sous-estimations» gouvernementales pour le budget 2008 (prix du baril de pétrole et taux de change euro/dollar notamment) allaient «conduire, si rien ne change, à préparer un plan de rigueur» qui s'appliquerait après les élections municipales de mars.
Le député de Seine-Saint-Denis a qualifié la conférence de presse présidentielle prévue demain de «séance de justification pour essayer de trouver un contenu au concept de "politique de civilisation" et essayer d'expliquer la politique menée et l'absence de résultats».
«Pertes de pouvoir d'achat prévisibles pour 14 millions de retraités»
Bruno Le Roux a accusé le chef de l'Etat de recourir à «des artifices» pour tenter d'«échapper au jugement des Français», parlant de la notatio
Le PS prévoit «un plan de rigueur» après les municipales
Article réservé aux abonnés
par AFP
publié le 7 janvier 2008 à 7h00
Dans la même rubrique