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Libération

«Tiens, notre ami Borloo s’est peigné aujourd’hui»

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Choses vues et entendues par un de nos envoyés spéciaux, ce matin lors la conférence de presse de Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
par Alexis Danjon
publié le 8 janvier 2008 à 7h00

Nicolas Sarkozy tenait conférence ce matin à l’Élysée. Sécurité renforcée, carte de presse obligatoire, il fallait être clean pour pouvoir y assister.

Les deux barrages filtrants passés, les 650 journalistes de 30 nationalités différentes font la queue pour pouvoir rentrer.  Car la conférence de presse du Président, c’est «l’événement politique» de ce début d’année, comme le prouve la présence du «gotha» du journalisme. De Jean-Pierre Elkabbach à Jean-Marc Sylvestre, en passant par Jean-Claude Narcy, Etienne Mougeotte et Laurent Joffrin (directeur de Libération), ils sont tous là. Mougeotte, en retard, profite d’ailleurs de la présence de connaissances dans la file d’attente pour pouvoir gruger une vingtaine de places. Entraînant le commentaire sarcastique de deux journalistes:

«Il n’était pas obligé de se déplacer. Il pouvait regarder la conférence sur le site du Figaro»,

le journal dont il est récemment devenu directeur de la rédaction.

«Tiens, notre ami Borloo s'est peigné aujourd'hui.» «Et Kouchner est bronzé, comme d'habitude» commentent deux observateurs aguerris de la vie politique française, prenant place dans la salle des fêtes, au moment où les ministres entrent dans la pièce. Nicolas Sarkozy arrive deux minutes plus tard avec son Premier ministre et commence sa conférence. Un discours d'une heure, et voilà le moment tant attendu: les questions au Président.


Entre chaque question, la même scène: une vingtaine de mains se lèvent pour prendre