La «logique» du gouvernement n'est pas de «faire des cadeaux aux Français ou de leur distribuer des chèques en bois sans lendemain» pour augmenter leur pouvoir d'achat, a souligné mercredi Laurent Wauquiez, alors que Nicolas Sarkozy avait avoué la veille que ses marges de manoeuvre étaient quasiment inexistantes.
Notre «logique n'est pas de dire «on va faire des cadeaux avec des chèques destinés à donner telle ou telle mesure à telle catégorie de Français», parce que ce n'est pas comme ça qu'on remédiera aux problèmes de fond du pouvoir d'achat», a martelé le porte-parole du gouvernement au terme du conseil des ministres.
«Le problème du pouvoir d'achat, c'est celui du travail»
«Le seul message du président, c'est de dire: 'je ne suis pas là pour vous faire des chèques en bois sans lendemain (…), mais pour faire en sorte qu'on réactive ensemble le moteur travail'», a-t-il expliqué. «Le problème de fond du pouvoir d'achat en France, c'est le problème du travail».
La question du pouvoir d'achat est «évidemment un domaine d'action fondamental» pour le gouvernement, a concédé Laurent Wauquiez. Mais «on a aussi d'autres chantiers sur lesquels les Français nous attendent!», a-t-il aussitôt ajouté.
La veille, Nicolas Sarkozy avait avoué qu'il ne disposait sur ce sujet que de faibles marges de manoeuvre: «Qu'est-ce que vous attendez de moi? Que je vide des caisses qui sont déjà vides? Que je donne des ordres à des entreprises à qui j'ai
Pouvoir d’achat: «pas de chèque en bois» (Matignon)
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publié le 9 janvier 2008 à 7h00
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