"Dans un monde qui change, malheur à celui qui stagne", a lancé le travailliste britannique Tony Blair aux cadres de l'UMP, qu'il a invités à dépasser le traditionnel clivage droite-gauche au nom du changement."Le changement est dynamisé par le peuple, par ses demandes, ses attentes, ses goûts, sa volonté de saisir les opportunités du monde qui évolue", a déclaré l'ancien Premier ministre britannique (1997-2007) devant le Conseil national de l'UMP à Paris et ses quelque 2.500 cadres.
"Gauche et droite, tort et raison",
Aux yeux de l'ancien locataire du 10 Downing Street, "une chose est aussi importante que la distinction traditionnelle entre la gauche et la droite : c'est la différence entre une politique qui se tourne vers l'avenir et une autre qui s'accroche au passé".
"Il s'agit moins d'une affaire de gauche et de droite que de tort et de raison", a insisté Tony Blair, qui s'exprimait dans un français un peu hésitant, appris "il y a trente ans à Paris comme commis de bar".
Dans un discours très applaudi truffé de pointes d'humour et d'anecdotes, l'ancien Premier ministre a salué le président de la République française, assis au premier rang devant lui. "Vous avez de la chance d'avoir Nicolas Sarkozy comme président", un dirigeant "très énergétique", a-t-il dit.
L'ancien Premier ministre a aussi fait un clin d'oeil à l'ouverture prônée par le président frança
Blair devant l’UMP : «En France, je serais probablement au gouvernement»
Article réservé aux abonnés
par Libération.fr avec source AFP
publié le 12 janvier 2008 à 7h00
Dans la même rubrique