Avant même d'être dévoilé le 22 janvier à Vaulx-en-Velin, le plan banlieue de Fadela Amara a du plomb dans l'aile. La secrétaire d'Etat à la Ville, qui planche sur ce plan depuis des mois, estime dans une tribune publiée dans le Monde daté de mercredi que «ce n'est pas d'un plan dont (les) quartiers ont besoin», mais «d'une nouvelle dynamique, génératrice de considération, d'envie».«Il est vain d'opposer populations et territoires, rénovation sociale et rénovation urbaine. Les deux sont liés. Cette conviction portée au plus haut niveau de l'Etat me conforte dans l'idée que ce n'est pas d'un plan dont nos quartiers ont besoin», écrit Fadela Amara, dont le plan banlieue a fait les frais d'un premier report à début frévrier voulu par Nicolas Sarkozy.
«Qui oserait dire qu'il suffit de rajouter un dispositif sur un autre pour régler le fond du problème? Alors que tous les acteurs disent le contraire, poursuit la secrétaire d'Etat. Personne n'est dupe. Et c'est pour cette raison que le président de la République dit son ambition pour la banlieue. Je me réjouis qu'enfin des voix s'élèvent pour dire qu'il faut faire autre chose. J'aurais tout simplement souhaité avoir été entendue en temps et en heure, pour éviter cette cacophonie. La banlieue mérite du sérieux et de la responsabilité.»
Hier, c'était la ministre du
Fadela Amara: «Ce n’est pas d’un plan dont nos quartiers ont besoin»
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par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 15 janvier 2008 à 7h00
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