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L’enseignant qui a giflé un élève se dit «réconforté» par le soutien de Fillon

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L’enseignant, qui s’était fait traiter de «connard» par un élève, avait été placé en garde à vue.
par AFP
publié le 6 février 2008 à 7h00

Le professeur qui doit être jugé fin mars pour avoir giflé un collégien qui l'avait insulté s'est déclaré mercredi «réconforté» par le soutien du Premier ministre François Fillon. «Cela m'a réconforté énormément d'avoir été soutenu en si haut lieu. C'est extrêmement réconfortant», a-t-il dit.Le premier ministre a manifesté ce matin sur RMC et BFM-TV son «soutien» à l'enseignant, se disant «choqué» que le professeur ait été gardé à vue. «Il n'est pas acceptable qu'un élève traite un enseignant de connard, c'est une faute qui mériterait, semble-t-il, une sanction plus sérieuse que celle qui a été prise (3 jours de suspension, ndlr), et donc oui, je soutiens cet enseignant», a dit François Fillon.

Interrogé sur la garde à vue infligée à l'enseignant, le chef du gouvernement a déclaré ne pas avoir «de jugement à porter sur la justice», ajoutant aussitôt: «Mais franchement, en tant que citoyen et en tant que parent d'élève, oui ça me choque».

«Ce n'est jamais une bonne solution de gifler un élève, mais en même temps je soutiens les enseignants qui ont besoin d'un peu de discipline et d'un peu de respect pour faire fonctionner les classes», a encore dit le premier ministre.

Un professeur de technologie du collège Gilles-de-Chin de Berlaimont (Nord) avait giflé en classe un élève de 6ème qui venait de le trai