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publié le 9 février 2008 à 2h16

La rénovation de la ville

La municipalité Gaudin se targue de plusieurs réalisations qui donnent une meilleure image de Marseille : la rénovation de la rue de la République, la bibliothèque de l'Alcazar, le parc du 26e centenaire, la place de la Mairie, le pôle médias de la Belle-de-Mai, la requalification du centre-ville grâce au tramway ou encore les vélos en libre-service. Et les nouveaux immeubles de bureaux autour de la ZAC Joliette réalisés avec l'aide de l'opération Euroméditerranée, un programme financé par l'Etat dont le périmètre vient d'être doublé pour une nouvelle phase. En ce sens, la ville est plus agréable qu'elle ne l'était en 1995 ou en 2001. Mais Marseille reste une ville coupée en deux. Au nord de la Canebière, une ville pauvre. Au sud, une ville riche. De ce point de vue, rien n'a changé.

La propreté

Il y a peu, le fatalisme prévalait : Marseille est sale, et alors ? On ne peut rien y faire. Le Marseillais balance ses ordures n'importe où, et la ville nettoie mal. Depuis un an environ, branle-bas de combat. A Marseille, on se dit : et pourquoi on n'aurait pas, nous aussi, une ville propre ? Du coup, Gaudin rame. Tente de faire mieux. «Les Marseillais sentent une amélioration», assure-t-il. Le maire, qui sent le terrain glissant pour lui, affirme : «La propreté ne peut pas être considérée comme un enjeu électoral. C'est une bataille de tous les jours qu'il faut sans cesse renouveler.» A sa décharge (si l'on