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Libération

Et si le neuf était ailleurs ?

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Du Modem à la gauche radicale, des voix s'élèvent pour refuser le système Gaudin-Guérini.
publié le 9 février 2008 à 2h16

Les deux principaux candidats à la mairie de Marseille devront aussi être attentifs aux listes présentées par le Modem et la gauche radicale.

Le centre

Il a explosé. Certains centristes sont partis à gauche, d'autres à droite. On en trouve même sur la liste du Modem, un comble. Jean-Luc Bennahmias, 53 ans, part au combat un peu déplumé. «Le mercato, reconnaît ce fou de foot, nous l'avons subi.» Son porte-parole, Miloud Boualem, est parti avec la gauche. Jacques de Rocca-Serra, centriste historique (donc de droite), est avec Jean-Claude Gaudin, comme toujours. Bennahmias prend des coups, sans jamais en rendre. L'ex-Vert rêve pourtant d'être celui qui fera basculer le vote. Le troisième homme. Si Jean-Noël Guérini (PS) et Jean-Claude Gaudin (UMP) sont au coude à coude, il présentera un intérêt. Sinon.

Parachuté à Marseille par les Verts, devenu élu européen et régional en 2004, «Ben» n'a jamais réussi son ancrage dans la ville. Il a encore brouillé son image en passant, l'an dernier, au Modem. Il tente depuis de redresser les choses. En campagne, il ne parle pas du Modem à l'image incertaine, ces temps-ci, mais du «Mouvement démocrate et écologique». Et de François Bayrou, «qui a toujours une image excellente». Sur les bulletins de vote, il y aura «Bayrou» en gros. Plus gros que Bennahmias. A Marseille, François Bayrou a fait 14 % à la présidentielle, puis le Modem est tombé à 7 % aux législatives. L'objectif, c'est de titiller