Que disent les sondages ?
52 % pour l'UMP Jean-Claude Gaudin, 48 % pour le socialiste Jean-Noël Guérini, selon une enquête TNS Sofres pour La Provence du 6 février (1). Comme elle n'est pas ventilée par secteurs municipaux, elle ne dit pas grand-chose. Sauf que l'écart se réduit : le candidat UMP comptait dix points d'avance en novembre, selon le même institut. Au premier tour, l'UMP ferait 42 %, le PS 39 % (soit 9 % de plus qu'en 2001), le FN 8 %, le Modem 5 %, la gauche radicale 4 %, le MNR 2 %.
(1) Réalisé par téléphone du 31 janvier au 2 février, auprès de 700 personnes.
Combien d'habitants à Marseille ?
820 900 au 1er janvier 2005. Soit un gain de 23 400 habitants en six ans. D'après l'Insee, «la dynamique à la légère baisse des années 1990 s'est retournée». Mais le taux de croissance annuelle (0,5 %) reste inférieur à celui de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (+ 0,9 %). Voilà qui ne suffit pas au maire. Le candidat UMP a fait ses calculs : les 820 900, c'était en 2005. Marseille en est donc au moins, aujourd'hui, à 840 000. Soit, en arrondissant, 850 000. A quand le million ? Le million !
Pourquoi Marseille est-elle une ville pauvre ?
C'est simple : la ville a toutes les charges de la centralité d'une grande métropole sans bénéficier des revenus, dispersés souvent sur sa périphérie où se concentre l'activité économique, et donc, la taxe professionnelle. «Le potentiel fiscal à Marseille est de 554 eu