Pour François Fillon la gauche, majoritaire dans les régions et départements, fait preuve de «sectarisme» dans sa gestion en refusant des crédits aux maires qui ne sont pas du même bord politique.«J'ai fait beaucoup de déplacements ces derniers jours dans toute la France et je rencontre très souvent cette situation de maires qui me disent: "je ne suis pas aidé par la région, je ne suis pas aidé par le département parce qu'il faut bien le dire, je ne suis pas du même côté qu'eux et donc on ne m'apporte pas les crédits nécessaires"», a déclaré le Premier ministre venu soutenir le maire UMP de Dammarie-les-Lys, Jean-Claude Mignon, qui se présente aux cantonales.
«C'est une situation très dangereuse pour la cohésion de notre pays. On pouvait faire beaucoup de critiques à l'administration de l'Etat, mais elle avait au moins l'avantage de ne pas être sectaire», a ajouté François Fillon. «Il y a aujourd'hui un doute sur l'avenir de la décentralisation à cause de cette question», a-t-il ajouté.
Ségolène Royal dénonce les propos «mensongers» de Fillon
La réponse au Premier ministre est venue de…Ségolène Royal. La présidente de Poitou Charentes s'élève dans un communiqué contre «les propos de fin de campagne mensongers tenus par François Fillon sur les départements et les régions et leur soi-disant sectarisme». Elle souligne que dans la région qu'elle préside, comme dans toutes les régions dirigé
Fillon accuse la gauche de «sectarisme» dans les régions et les départements
Article réservé aux abonnés
par AFP
publié le 14 mars 2008 à 7h00
Dans la même rubrique