Sa croisière sur un yacht à Malte peu après on élection, son divorce avec Cécilia en octobre, ses vacances en Egypte avec Carla Bruni et son mariage avec le mannequin-chanteuse en février. C'est le style Sarkozy, raillé dans un éditorial publié samedi par le New York Times. Le prestigieux quotidien américain évoquait les «bouffonneries médiatisées et peu présidentielles» du «président bling-bling».
Nicolas Sarkozy s'est exprimé à ce sujet ce mercredi dans un entretien accordé à la BBC: il a assuré qu'il «tenait compte» des critiques qui lui avaient été adressées sur son style, responsables selon lui pour partie de sa dégringolade dans les sondages.
«Moi, je ne suis pas le genre d'homme à écouter les compliments et à mépriser les critiques. Je tiens compte des deux», a développé le chef de l'Etat lors de cet entretien enregistré mardi à Paris, à la veille de sa visite de trente-six heures en Grande-Bretagne. Avant de lancer, provocateur: «Mais franchement, si la seule chose que l'on a à me reprocher, c'est le style, cela veut donc dire que sur le fond il n'y a rien à me reprocher?»
«Cela fait dix mois que le suis président de la République et je dis à la Grande-Bretagne une chose: je n'ai retiré aucun de mes projets de réforme. Je n'ai reculé sur aucun sujet. J'ai mené toutes les réformes