L'UMP est en déficit. Résultat: ceinture pour tout le monde ! Le parti majoritaire a en effet décidé de réduire ses dotations aux partis et mouvements qui lui sont associés, en fonction de leur «apport politique» durant la législature achevée en 2007. «On demande à nos partenaires le même effort que les efforts financiers que l'on consent nous-mêmes», et «on réduit leurs dotations, d'un tiers, de moitié, voire plus», indique Eric Woerth, ministre du Budget, ce qui ne l'a pas empêché de garder sa casquette de trésorier de l'UMP.Les partis associés, «c'est aussi une logique politique», justifie le trésorier. «C'est un cycle» commencé à la création de l'UMP en 2002 et achevé au terme de la législature en 2007. Certains ont «maintenu un apport politique fort durant les cinq ans», selon Eric Woerth, comme le Parti radical de Jean-Louis Borloo, qui compte plus d'une vingtaine de parlementaires (et permet à l'UMP de bénéficer des financements publics versés au titre des parlementaires). Les «valoisiens» voient donc leur dotation maintenue.
La subvention du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan supprimée
«D'autres sont apparus probablement pas suffisamment actifs sur le plan politique», et ne bénéficient pas de la même clémence, comme le mouvement Debout la République du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui voit carrément sa subvention supprimée. Le député paie surtout
La rigueur ? A l’UMP aussi !
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par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 9 avril 2008 à 7h00
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