Jean-Marie Le Pen, absent médiatiquement depuis les élections municipales, persiste et signe. Ce matin, dans le mensuel généraliste Bretons, diffusé en Bretagne et en région parisienne, le président du FN affirme à propos des chambres à gaz: «J'ai dit qu'elles étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale: ça me paraît tellement évident.»
Dans la foulée de la publication de l'interview, le président du FN a néanmoins affirmé ce matin qu'il avait «interdit» au magazine de publier cet entretien. «Le magazine Bretons publie sous mon nom un interview dont il a d'ailleurs diffusé avant parution des extraits qui se veulent provocateurs, a déclaré Le Pen dans un bref communiqué. Non seulement je n'ai pas autorisé Bretons à publier cet interview, mais je le lui ai interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà quinze jours.»«C'est parce que vous croyez à ça»
Dans la suite des échanges avec le journaliste, Le Pen rappelle le nombre de morts total de la Seconde Guerre mondiale, en avançant le chiffre de «50 millions de morts». Mais le journaliste l'interrompt, lui disant que «le problème n'est pas de savoir le nombre [de morts] mais la manière dont ils ont été tués», et que l'on a «déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer».
«Mais ça, c'est parce q