Les propos du président du Front national, Jean-Marie Le Pen, qui a de nouveau qualifié de "détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale" les chambres à gaz nazies, dans un entretien au magazine Bretons publié vendredi, ont immédiatement été condamnés par des politiques et associations, qui y ont vu un exemple de "négationnisme".
SOS Racisme
a annoncé son intention de porter plainte contre Jean-Marie Le Pen, avec constitution de partie civile.
Le
Conseil représentatif des institutions juives de France
(Crif) a estimé que l'ex-candidat à la présidentielle,
"en pleine perdition politique"
, s'avançait
"encore plus sur la voie du négationnisme"
pour
"faire parler de lui".
La
Licra
(Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a pour sa part annoncé que le leader frontiste s'exposait à
"de nouvelles poursuites judiciaires que la Licra ne manquera pas d'engager après consultation de sa commission juridique".
Dénonçant le
"révisionnisme clairement assumé"
de Jean-Marie Le
, le
Mouvement des jeunes socialistes
(MJS) a espéré
"que la justice ne laissera pas de tels propos impunis".
"Il faut condamner extrêmement sévèrement Jean-Marie Le
", a renchéri le député européen Vincent Peillon (PS) sur RCJ (radio de la communauté juive).
Même tonalité chez le député (app-communiste)