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Politiques et associations condamnent le «négationnisme» de Le Pen

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Pour l'heure, seul SOS Racisme a porté plainte contre le chef de file du Front national. En 1987, celui-ci avait écopé de 183.000 euros d'amende pour les mêmes propos.
par afp
publié le 25 avril 2008 à 7h00

Les propos du président du Front national, Jean-Marie Le Pen, qui a de nouveau qualifié de "détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale" les chambres à gaz nazies, dans un entretien au magazine Bretons publié vendredi, ont immédiatement été condamnés par des politiques et associations, qui y ont vu un exemple de "négationnisme".

SOS Racisme

a annoncé son intention de porter plainte contre Jean-Marie Le Pen, avec constitution de partie civile.

Le

Conseil représentatif des institutions juives de France

(Crif) a estimé que l'ex-candidat à la présidentielle,

"en pleine perdition politique"

, s'avançait

"encore plus sur la voie du négationnisme"

pour

"faire parler de lui".

La

Licra

(Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a pour sa part annoncé que le leader frontiste s'exposait à

"de nouvelles poursuites judiciaires que la Licra ne manquera pas d'engager après consultation de sa commission juridique".

Dénonçant le

"révisionnisme clairement assumé"

de Jean-Marie Le

Pen

, le

Mouvement des jeunes socialistes

(MJS) a espéré

"que la justice ne laissera pas de tels propos impunis".

"Il faut condamner extrêmement sévèrement Jean-Marie Le

Pen

", a renchéri le député européen Vincent Peillon (PS) sur RCJ (radio de la communauté juive).

Même tonalité chez le député (app-communiste)