Le FN est «toujours présent» malgré ses récents déboires électoraux, et après «un an de sarkozisme, la France est au bord de la faillite économique, sociale, politique et morale».
Fidèle à son habitude, Jean-Marie Le Pen n'a pas épargné la droite, et notamment le président Sarkozy ce midi lors de son traditionnel discours du 1er mai, prononcé cette année devant la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides à Paris.Selon les journalistes, quelque 2.000 personnes étaient présentes à ce rassemblement, soit moitié moins que l'année dernière. De son côté, le Front national a estimé l'affluence entre 5.000 et 6.000 personnes, la police dénombrant, elle, 1.250 participants.
Motus sur le «détail»
Jean-Marie Le Pen n'a fait aucune déclaration à la presse, notamment sur la récente polémique provoquée par ses nouveaux propos sur le «détail» des chambres à gaz. Au sujet des ratés électoraux du FN en 2007, Le Pen a reconnu que «l'épreuve, surtout ses conséquences financières, a été rude». Il a toutefois estimé que les récentes cantonales avaient «démontré que nous étions capables de retrouver les audiences du FN». Le parti estime à 8,1% en moyenne, le résultat de ses candidats dans les 1.020 cantons où ils étaient présents.
Passant à l'offensive, le leader frontiste a dénoncé en Nicolas Sarkozy un «talentueux prestidigitateur» qui aurait pris les idées du Front national «gravement touché par l'e