Viendra ? Viendra pas ? C'était un peu la question que tous les militants UMP se posaient cet après-midi, salle Gaveau, à Paris, où l'UMP organisait une suprise partie pour les un an de l'élection de Nicolas Sarkozy. Une surprise party car le doute planait encore sur l'éventuelle venue du Président. Sur le trottoir, les adhérents font leurs pronostics. «Ce sont ses un an. Il souffle ses bougies. Il va venir normalement», croit René, qui veut «lui demander s'il n'a pas besoin encore de personnel pour passer le Karcher ! Il y a des mecs qui campent pas loin de chez moi».
Florence, elle, comprendrait une défection présidentielle: «Vu le climat actuel, ce serait mal perçu par l'opinion public. Il est le Président de tous les Français et ici, c'est une fête partisane». Florent, qui est venu avec elle de Boulogne-Billancourt, «espère que Sarkozy viendra. Tout le monde l'espère», dit le jeune homme. Ses yeux brillent. En lot de consolation, «il y aura Fillon». Mieux que rien.
Pendant que les «nouveaux adhérents», que le parti doit recevoir, s'agglutinent devant la salle Gaveau – en réalité, beaucoup reconnaissent avoir pris leur carte avant l'élection de Sarkozy, et même au temps du RPR ! - à l'intérieur, on se prépare. Sur le côté, le stand souvenirs et merchandising est installé en bonne place. Pour ceux qui sont de droite, le revendiquent et veulent le montrer, l'UMP vous propose sa «nouvelle gamme» d'objets à l'effigi