Elle voudrait le parti à ses pieds. Ségolène Royal regrette qu'il n'y ait pas eu de rassemblement autour d'elle après l'élection présidentielle de mai 2007 pour «mettre la dynamique de (sa) campagne au service de la gauche», dans un entretien publié ce matin par le Parisien/Aujourd'hui en France.«Ce qui aurait été cohérent après cette campagne, c'est de se rassembler autour de moi pour mettre la dynamique de la campagne au service de la gauche, de reconstruire un nouveau corpus idéologique et de voir si cela réussissait ou non», affirme l'ex-candidate à la présidentielle. «Je constate que ça ne se passe pas pour moi comme cela s'est passé pour d'autres, François Mitterrand, Lionel Jospin...», ajoute Ségolène Royal évoquant deux leaders du PS qui ont pu se présenter plusieurs fois à la présidentielle. «J'entends parfois dire que je suis un accident de l'histoire, une météorite qui serait passée et qui doit disparaître, ce qu'on n'a jamais dit à aucun homme», relève-t-elle. Alors qu'on lui demande si elle veut prendre la tête du PS, elle indique qu'elle prendra sa décision «assez rapidement puisque les textes pour le congrès du PS de novembre doivent être déposés en juin».
Réponse, ce matin, sur RTL, du premier secrétaire du PS François Hollande. Un rassemblement autour de Ségolène Royal après la présidentielle «aurait pu se faire», a estimé François Hollande sur RTL. Mais «elle avait, pendant la camp
Royal: le PS aurait dû «se rassembler autour de moi» après la présidentielle
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par afp
publié le 7 mai 2008 à 7h00
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