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Libération

Sarkozy s'en prend à la presse, qu'il juge trop partisane

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Le chef d'Etat dénonce notamment le traitement médiatique, trop complaisant à ses yeux, de la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices.
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publié le 7 mai 2008 à 7h00

Nicolas Sarkozy s'en est pris mercredi à la presse. Devant un parterre de députés UMP invité à l'Elysée, il l'a notamment accusée de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices, selon des participants à une réception des députés UMP à l'Elysée.

«Il a fait une charge très importante contre la presse en disant que dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition», a déclaré dans les couloirs de l'Assemblée nationale la députée UMP Marie-Anne Montchamp.
Selon son collègue Benoist Apparu, le chef de l'Etat «ne comprend pas que Ségolène Royal, qui passe son temps à donner des leçons de morale à la terre entière, quand elle est condamnée, on n'en parle pas plus».
«Son message, c'était en gros: "je ne suis pas aidé par la presse". C'est classique», selon un autre participant à cette réception des députés UMP à l'Elysée pour le premier anniversaire de la victoire de Nicolas Sarkozy.

Selon eux, il s'en est pris au Parisien, à L'Express et à l'AFP, incriminés dans le cadre de «l'affaire Royal». «Quand on pense que notre porte-parole (Frédéric Lefebvre) fait un communiqué sur Royal qui n'est pas repris par l'AFP… Imaginez si j'avais eu un