François Chérèque a affirmé ce dimanche qu'il n'était «pas étonné» d'un éventuel projet de Matignon - démenti par le Premier ministre dimanche - visant à permettre de négocier le montant des heures supplémentaires dans les entreprises, car «c'est le projet du gouvernement».«Je ne suis pas étonné» par un éventuel projet de Matignon, évoqué par le Journal du Dimanche, visant à ouvrir la rémunération des heures supplémentaires à la négociation, a déclaré le secrétaire général de la CFDT sur BFM, puisque «c'est le projet du gouvernement».
Le JDD affirmait dimanche que Matignon était favorable à une négociation du tarif des heures supplémentaires dans chaque entreprise, avec une limite inférieure fixée à 10%, au lieu du bonus de 25% par heure actuellement.
«Le premier ministre nous dit qu'il n'a jamais réfléchi à ça alors qu'il nous a demandé de négocier là-dessus et, nous avons dit non, il n'en est pas question, donc on voit bien qu'il a une défense un peu fausse par rapport à ses propres intentions», a affirmé M. Chérèque.
Le leader de la CFDT fait remarquer par ailleurs que la négociation du montant des heures supplémentaires dans les entreprises «était aussi le projet du Medef» (patronat).
Le patronat, dit-il, voulait «supprimer la durée légale du travail et négocier le montant des heures sup'», mais Laurence Parisot, présidente du Medef, «a signé un accord avec la CGT et la CFDT, et elle, elle tient sa parole».
Le Premier min
Polémique sur la majoration des heures sup
Article réservé aux abonnés
par AFP
publié le 8 juin 2008 à 7h00
Dans la même rubrique