Les dirigeants socialistes ont évité tout éclat samedi lors de leur convention nationale à Paris, poursuivant les tractations en vue du congrès en coulisses mais jamais très loin des caméras.
Réunis à La Villette, les délégués ont adopté à la quasi-unanimité la nouvelle déclaration de principes du parti qui abandonne toute référence aux "espérances révolutionnaires" et présente le PS comme un parti réformiste reconnaissant l'économie de marché.
Ils ont également validé une réforme des statuts calant le rythme du PS sur celui du quinquennat - le prochain candidat à l'Elysée sera désigné en 2011 - et le calendrier du congrès de Reims, à la mi-novembre.
Après des mois de conflit larvé et de petites phrases, la guerre n'a donc pas été déclenchée à la Cité des Sciences. "C'est bien non", se félicite le premier secrétaire sortant, François Hollande, en quittant les lieux.
Dans la déclaration de principes, "nous avons cherché ce qui nous unissait tous. Il sera bien temps de savoir ce qui nous sépare", ajoute-t-il à cinq mois de la fin de son mandat, débuté en 1997.
Ségolène Royal et Martine Aubry avaient quitté la salle des congrès bien avant le vote, laissant à leurs entourages le soin de distiller les dernières informations sur l'état de leurs forces et de leurs préparatifs.
L'ancienne candidate à l'Élysée doit présenter sa "contribution", sorte de pré-programme en vue du congrès, le 28 juin à la Maison de la chimie à Paris.
Samedi, elle a fait une arrivée très orchestrée, à pied, entou