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Libération

Denis Baupin: «Des idées sexy j’en ai quelques-unes!»

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Devenu adjoint au développement durable de Bertrand Delanoë, Baupin ressort du bois. Et lance une offensive politique ce week-end lors du Conseil national des Verts. Entretien.
par Mathieu Ecoiffier
publié le 14 juin 2008 à 7h00

Denis Baupin, devenu adjoint au développement durable de Bertrand Delanoë après le score décevant de la liste qu'il conduisait aux municipales à Paris -6,7% contre 12,3% en 2001-, ressort du bois. Celui que la droite surnommait «l'ayatollah anti-voiture» lorsqu'il pilotait le dossier sensible des transports dans la capitale, lance une offensive politique ce week-end lors du Conseil national des Verts. Il s'explique sa stratégie dans Libération.Vous vous lancez à l'assaut des Verts?
Notre objectif est avant tout de relancer les Verts. Avec nos résultats à la présidentielle et aux législatives, je constate que, même si le travail de nos élus locaux est reconnu, comme nos scores aux municipales l'indiquent, les Verts ont beaucoup perdu en crédibilité nationale. Nous devons reconquérir cette crédibilité dans un paysage politique bouleversé par trois nouveaux facteurs. D'une part l'explosion du prix du baril de pétrole, le cyclone en Birmanie, les émeutes de la faim le montrent : la crise écologique que nous avons annoncée, est là. Parallèlement, nous n'avons plus le monopole de la parole sur l'écologie. Tout le monde en parle même si c'est surtout avec l'intention de ne rien faire. Résultat: aux yeux de l'opinion publique, l'écologie semble appropriée par tous les partis. Enfin, il y a aujourd'hui en France des personnalités politiques reconnues comme écologistes mais qui ne sont pas chez les Verts, à l'instar de José Bové ou de Nicolas Hulot. A partir de c