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Hollande somme Sarkozy d'entendre la «révolte» sociale

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Avant la journée de mobilisation pour la défense des 35 heures et des retraites mardi prochain, il a exhorté les socialistes à «construire vite l'espérance» pour venir en aide à des Français en situation de «vulnérabilité économique».
par Reuters
publié le 14 juin 2008 à 7h00

François Hollande dénonce les "passages en force" répétés de la droite sur le plan social qui peuvent, selon le premier secrétaire du Parti socialiste, déboucher sur une révolte.

Avant la journée de mobilisation pour la défense des 35 heures et des retraites, il a exhorté les socialistes à "construire vite l'espérance" pour venir en aide à des Français en situation de "vulnérabilité économique".

Le Bureau national du PS a appelé à manifester "massivement" mardi, une première depuis longtemps.

"Nous sommes dans un moment qui n'est pas facile pour nos compatriotes, c'est dur de vivre sous la droite (...) Il y a une offensive (...) sur le plan idéologique", a déclaré François Hollande devant les délégués socialistes réunis à La Villette, à Paris.

"Je ne sais pas ce que seront les mouvements dans les prochains jours mais ce que je sais c'est que quelle que soit leur intensité, il y a beaucoup de ressentiment personnel et je ne m'en réjouis pas parce qu'i y a trop d'injustice. Le sentiment n'est plus la raison mais la révolte", a-t-il prévenu.

Sur les retraites, le temps de travail, le service minimum, la réduction du nombre de fonctionnaires, la droite "passe en force" selon François Hollande. Nicolas Sarkozy se dit "j'ai forcément raison puisque je suis président de la République".

"Il n'y a pas de surmoi chez Nicolas Sarkozy il n'y a que le moi", a raillé le premier secrétaire en clôturant la Convention nationale qui a validé la nouvelle déclaration de principes du PS ainsi que la r