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Feu vert du Sénat à la réforme des institutions

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Dans la nuit, les sénateurs ont adopté en deuxième lecture le projet de réforme dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale, ce qui ouvre la voie à la réunion du Congrès à Versailles le 21 juillet pour une ultime ratification.
par AFP
publié le 17 juillet 2008 à 7h00

Alors que le Sénat a donné cette nuit son dernier feu vert et à cinq jours d'un Congrès du Parlement sur la réforme constitutionnelle qui s'annonce serré, Nicolas Sarkozy a fait d'ultimes gestes pour désamorcer les critiques de l'opposition, mais ses nouvelles propositions ont été repoussées par le PS.

Le Sénat a voté dans la nuit de mercredi à jeudi en deuxième lecture le projet de réforme dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale, ce qui ouvre la voie à la réunion du Congrès à Versailles le 21 juillet pour une ultime ratification. L'UMP a voté pour, l'opposition contre tandis que les centristes se sont abstenus.

Dans une interview au Monde daté de jeudi, le chef de l'Etat voit dans la révision de la Constitution un moyen de "faire émerger une démocratie exemplaire", en "dégageant la pratique du pouvoir de l'esprit de clan, de secte et de partisanerie".

"Si la réforme échoue, ce sera un échec pour tout le monde", a prévenu M. Sarkozy.

Il a ouvert la porte à une prise en compte du temps de parole présidentielle face à l'opposition, condition majeure posée par le PS dans le débat institutionnel.

"Je prends l'engagement que des garanties seront apportées pour que l'opposition puisse répondre chaque fois que le président de la République tiendra un propos qui concerne la politique française", dit-il, rappelant que le CSA doit faire des propositions à ce sujet.

M. Sarkozy suggère aussi que l'opposition crée chaque année "un certain nombre de commissions d'enquête", ou participe