Nicolas Sarkozy peut remercier Jack Lang. Seul parlementaire PS a a voir voté oui, il s'en est fallu de peu que sa voix soit déterminante pour faire passer la réforme des institutions, adoptée hier au Congrès à deux voix près. Vice-président de la commission Balladur à l'origine du texte, Jack Lang, qui avait annoncé son intention de voter pour «par cohérence» et parce que le texte marque selon lui «des avancées», continue à revendiquer son geste après le résultat, alors qu'au PS on lui tire dessus à boulets rouges. Lang «s'est mis lui-même en dehors du groupe PS» à l'Assemblée, a tranché ce matin le patron du groupe Jean-Marc Ayrault, sans parler pour autant «d'exclusion formelle».
Un peu avant sur LCI, Julien Dray était sur la même ligne: «Jack Lang n'a plus sa place dans notre famille.» Et d'ajouter: «La moindre des choses, le respect que Jack Lang doit à ce parti auquel il a contribué, c'est de dire "je vis ma vie, vivez la vôtre de votre côté". (...) Là, il est allé trop loin. Il y a eu un geste de la part de Jack Lang qui est contraire à l'esprit des militants.»
Réponse du coupable désigné numéro 1: «Il n'est au pouvoir de personne de me rayer de la carte du paysage politique français.» «Il y a trois boussoles qui me guident: mon idéal de gauche, ma conscience et la confiance populaire dont j
Jean-Marc Ayrault: Jack Lang s'est «mis lui-même en dehors» du groupe PS
Article réservé aux abonnés
par Liberation.fr avec source AFP
publié le 22 juillet 2008 à 7h00
Dans la même rubrique