Quatre députés socialistes - qui ont voté hier contre la révision constitutionnelle - s'interrogent aujourd'hui sur la stratégie du PS «réfugié dans une opposition caricaturale» et sur son «incapacité à s'abstraire d'une forme d'antisarkozysme pavlovien».Dans une tribune publiée par «Le Monde» daté de mercredi, Christophe Caresche (Paris), Jean-Marie Le Guen (Paris), Gaëtan Gorce (Nièvre), et Manuel Valls (Essonne) estiment que «l'adoption de la réforme constitutionnelle conduit à s'interroger sur la pertinence de stratégie du Parti socialiste».
Pour ces quatre députés, qui faisaient partie des 17 ayant appelé en mai à un «compromis» avec le président de la République, «le PS n'aura été ni en capacité de faire échec à cette réforme institutionnelle, ni en situation de l'infléchir». Pour eux, «le PS doit s'interroger sur sa stratégie de parti d'opposition. Sa disqualification résulte de son incapacité à s'abstraire d'une forme d'antisarkozysme pavlovien qui le conduit à s'opposer systématiquement à tout projet émanant du président de la République».
«Cette ligne de conduite est dangereuse et fait le jeu de celui qu'elle prétend combattre», poursuivent les élus PS. «Elle nous éloigne des Français qui n'écoutent plus un parti réfugié dans une opposition caricaturale. Elle crédibilise un discours purement protestataire. Elle n'incite pas à rechercher des solutions alternatives».
«Au moment où la France connaît des défis majeurs, les Français n'a
Quand des députés PS dénoncent l’«antisarkozysme pavlovien» de leur parti
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par AFP
publié le 22 juillet 2008 à 7h00
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