La CFE-CGC et la fédération cadres de la CGT appellent à des rassemblements simultanés mais séparés aujourd'hui aux abords du Sénat, où a été adopté hier soir le projet de loi de réforme du temps de travail, et réfléchissent à faire "converger" ces deux manifestations.
La CFDT, premier syndicat chez les cadres, n'a pas appelé à manifester et a indiqué qu'elle préférait tenir une conférence de presse le matin afin d'"informer concrètement sur le texte". Force Ouvrière a déclaré qu'elle ne manifesterait pas, doutant de l'"efficacité" d'une telle opération pendant l'été. La CFTC a indiqué n'avoir "aucune opposition de principe" à se joindre à de tels rassemblements, mais n'a reçu "aucune demande" de ses homologues.
La CFE-CGC appelle à manifester "massivement" aujourd’hui à 14 heures place de l'Odéon à Paris (VIe), pour protester notamment contre l'augmentation de 218 à 235 jours du plafond des forfaits jours, répandu chez les cadres. L'Union des ingénieurs, cadres et techniciens CGT (Ugict-CGT) appelle, elle, "à protester devant le Sénat" (rue de Vaugirard, VIe) entre 13 heures et 14h30.
Le Sénat a lui adopté hier soir en première lecture le projet de loi sur la représentativité syndicale et la réforme du temps de travail, texte qui détricote notamment les 35 heures. Le texte a été adopté par 198 voix pour et 125 contre. La majorité a voté pour. La gauche PS, PCF et Verts a voté contre un texte dans lequel elle voit une "régression sociale jamais vue depuis 1936" et un "coup de p