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Libération

Un an près le discours de Dakar, Henri Guaino persiste et signe

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«L'homme africain est entré dans l'histoire et dans le monde, mais pas assez. Pourquoi le nier?», réaffirme le conseiller spécial de Sarkozy.
par AFP
publié le 26 juillet 2008 à 7h00

Il y a un an le conseiller spécial du chef de l'Etat Henri Guaino créait la polémique en écrivant dans le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Dakar que le «drame» de l'Afrique, c'était que «l'homme africain» n'était «pas assez entré dans l'histoire». Dans le colonnes du Monde daté de dimanche, Henri Guaino réaffirme ses propos: «L'homme africain est entré dans l'histoire et dans le monde, mais pas assez. Pourquoi le nier?»

«Revenons un instant sur le passage qui a déchaîné tant de passions et qui dit que "l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". Nulle part il n'est dit que les Africains n'ont pas d'histoire. Tout le monde en a une. Mais le rapport à l'histoire n'est pas le même d'une époque à une autre, d'une civilisation à l'autre», affirme le conseiller de Nicolas Sarkozy.

«Dans les sociétés paysannes, le temps cyclique l'emporte sur le temps linéaire, qui est celui de l'histoire. Dans les sociétés modernes, c'est l'inverse», ajoute-t-il.

«L'homme moderne est angoissé par une histoire dont il est l'acteur et dont il ne connaît pas la suite. Cette conception du temps qui se déploie dans la durée et dans une direction, c'est Rome et le judaïsme qui l'ont expérimentée les premiers. Puis il a f