A l'UMP Paris, le duel des dames - Rachida Dati et Christine Lagarde - qui se profilait n'aura pas lieu et le statu quo incarné par Philippe Goujon devrait prévaloir à la tête de la première fédération de France, toutefois affaiblie par des échecs électoraux.
Certains UMP avaient anticipé un affrontement des deux ministres élues à Paris aux dernières municipales.
Rachida Dati «n'a jamais fait état» de sa volonté de briguer la présidence de la fédération parisienne (+30.000 adhérents) et «soutient au contraire le député-maire du XVe, Philippe Goujon», président sortant, a-t-on corrigé dans l'entourage de la Garde des Sceaux.
Un cadre UMP de la capitale nuance: «elle y songeait, mais n'a pas de troupes» pour rassembler la majorité du comité départemental. Composé de quelque 250 parlementaires, conseillers de Paris, d'arrondissements et régionaux, et d'environ 600 représentants des 21 circonscriptions, le comité élira son président début décembre.
«C'est un peu pareil pour Lagarde», selon ce responsable.
Il cite le résumé qu'en fait un élu: «entre celle qui ne dit jamais bonjour et celle qui n'est jamais là…»
Selon lui, un duel entre la Garde des sceaux et la ministre de l'Economie pour le contrôle de l'UMP Paris est «impensable pour l'exécutif».
Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs dit aux parlementaires et maires UMP de la capitale convoqués régulièrement à l'Elysée depuis l'échec des municipales, qu'il ne souh
Dati et Lagarde ne s'affronteront pas pour le contrôle de l'UMP à Paris
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publié le 29 juillet 2008 à 7h00
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