Chaque matin, c'est un dilemme affreux qui saisit la gent masculine. Après la douche, face à l'armoire. Les chemises sont impeccablement alignées, les pantalons pliés. Mais l'angoisse grandit quand il faut ouvrir le tiroir des sous-vêtements. Slip ou caleçon ? Confort ? Maintien ? Coton ? Lycra ? Trop de questions, pas assez de réponses.
Dans les années 80, le caleçon a pris d'assaut le marché des dessous masculins. Puis sont arrivés les boxers et autres shortys (un peu plus court que le boxer), version moulante et près du corps. Mais désormais, le slip est de retour. Il suffit pour s'en convaincre de passer quelques secondes devant les panneaux publicitaires des abris d'autobus où s'affichent des joueurs de foot italiens musclés en petite tenue. Que dire encore de David Beckham en pose alanguie dans ses slips Armani ? Apparemment l'accessoire fait parler, puisque le débat a vite été lancé sur l'entrejambe du joueur devenu mannequin. Victoria, sa tendre épouse, en a même profité pour placer dans un sourire que «rien n'avait été truqué et que David était très bien doté de ce côté-là». Merci Victoria.
Chez Hanro, la marque de sous-vêtements suisse, on confirme la renaissance du slip. «C'est plus seyant que le caleçon, plus confortable et plus adapté aux pantalons slims», remarque Anna Raoul-Duval, l'une des directrices en France. En tout cas, le débat perdure. «Slip ou caleçon» alimente des centaines de forums sur Internet, toutes nations confondues.