Dédramatiser. Et positiver. Le Premier ministre François Fillon a affirmé ce lundi après-midi que la France n'avait "pas besoin d'un plan de relance, qui serait un plan de relance artificiel". Le chef du gouvernement s'est exprimé lors d'une conférence de presse qui a suivi la réunion ministérielle à Matignon entre lui-même, Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget), Luc Chatel (Consommation), Laurent Wauquiez (Emploi), Anne-Marie Idrac (Commerce extérieur) et Hervé Novelli (PME).
Pour la première fois depuis 2002, le produit intérieur brut (PIB) français a reculé de 0,3% au 2e trimestre, conduisant le gouvernement à précipiter sa rentrée initialement prévue jeudi. Le recul du PIB dans l'ensemble de la zone euro a été de 0,2%.
Dépenses publiques: "On ne lâche pas l'effort"
Lors de ce point presse à Matignon, le chef du gouvernement a plaidé pour des
"réformes de structure"
. Selon lui, il
"n'est pas raisonnable de parler de récession"
. Du reste, martèle François Fillon, l'année 2008 sera celle d'une
"croissance positive"
en France.
Le Premier ministre a ainsi affirmé que l'objectif de croissance pour 2008, entre 1,7% et 2%, serait ajusté lors de la présentation du budget 2009 à l'automne, et a maintenu l'objectif de déficit public de 2008, alors que celui de 2009 pourrait être révisé:
"Au moment du projet de budget 2009, on va ajuster les prévisions de croissance".
François Fillon a maintenu l'objectif