Alors, cette fois, c'est sûr ? Et si oui, s'est-il fait prier ? Hier soir, une source diplomatique française affirmait que le ministre des Affaires étrangères, Bernard
, rencontrerait finalement le chef tibétain. Une information qui, si elle se matérialise, devrait clôturer la valse-hésitation de l'Etat français dans sa gestion de la visite de douze jours du dalaï lama dans l'Hexagone.
"Le ministre rencontrera le dalaï lama vendredi en compagnie de Mme Bruni-Sarkozy"
à l'occasion de l'inauguration d'un temple bouddhiste près de Lodève, sous-préfecture de l'Hérault, a déclaré cette source à l'AFP.
Jeudi, l'entourage du chef spirituel tibétain avait annoncé que Bernard
rencontrerait l
. Mais le ministre
, dans un entretien au
Journal du Dimanche
, qu'il
"ne pouvait pas"
mercredi en raison d'un agenda "
bouleversé par la crise géorgienne"
.
Le 6 août, la présidence de la République avait annoncé que Nicolas Sarkozy ne recevrait pas le dalaï lama au cours de sa tournée à vocation pastorale en France, qui doit durer jusqu'au 23 août.
Pressions chinoises
Une décision prise à la suite des pressions chinoises? Pékin avait mis en garde Sarkozy contre les conséquences sur les relations franco-chinoises d'une telle rencontre. Je