"C'est un beau succès, une étape est franchie dans la construction du Nouveau parti anticapitaliste", s'est réjoui hier Alain Krivine à l'université d'été de la LCR, parti qu'il a fondé il y a 40 ans et qui va se dissoudre dans quelques mois dans une formation élargie.
"Je ne reconnais plus tout le monde, on me donne du vous, on m'appelle Monsieur!", s'exclame le leader trotskiste, "ravi" de voir qu'une bonne partie -environ 40%- des 1.350 participants à ce rendez-vous estival ne sont pas des militants LCR, mais attirés par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui doit voir le jour fin janvier 2009.
"Cette université d'été est un gros succès", se targue aussi Olivier Besancenot, dont la popularité croissante selon les sondages est un atout majeur pour le nouveau parti.
Le postier âgé de 34 ans multiplie les interviews aux journalistes- venus nombreux cette année: "Il y a deux échéances majeures pour nous: le lancement du NPA en janvier 2009 et les élections européennes en juin", explique-t-il à l'AFP.
"Sur les européennes, la discussion ne fait que débuter", mais selon lui, "le nouveau parti a intérêt à présenter une liste" sous son propre nom, nom qui d'ailleurs n'a pas encore été choisi, NPA servant de sigle provisoire.
La construction du nouveau parti s'appuie aussi sur l'offensive sociale qu'entend lancer la LCR dès la rentrée : "Nous n'attendrons pas 2012 pour résister, pour combattre et chercher à stopper la politique de Nicolas Sarkozy", lance-t-il lors d'un meeting en f