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Accoyer: «Ce mode de financement du RSA ne peut être que transitoire»

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Si le président (UMP) de l'Assemblée ne conteste pas le bien-fondé du Revenu de solidarité active, la majorité continue de critiquer cette «hausse des prélèvements». Elisabeth Guigou (PS) dénonce, elle aussi, le mode de financement de la mesure
par AFP
publié le 29 août 2008 à 7h00

Le haut commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, s'est félicité ce vendredi que «l'engagement» de Nicolas Sarkozy de réduire la pauvreté soit «tenu», assurant que le financement du revenu de solidarité active (RSA) était obtenu de la manière «la plus équitable».Interrogé sur un non-respect par Nicolas Sarkozy de sa promesse de réduire les prélèvements obligatoires, Martin Hirsch a déclaré sur RTL que «la promesse principale, l'engagement le plus important de réduire la pauvreté, de faire du social, d'encourager le travail, de faire en sorte que personne ne puisse retravailler en perdant de l'argent:, est tenu».

Il a pointé une «différence entre ce prélèvement et les autres»: «mieux cette réforme marchera, moins elle coûtera».

Quant à l'opposition de parlementaires UMP, il a assuré que des responsables du parti avaient eux-mêmes suggéré «d'aller chercher les niches fiscales» pour financer le RSA lors de la convention UMP. «On a répondu à la demande», a estimé Martin Hirsch.

Le haut commissaire a aussi mis en avant le soutien de responsables UMP «extrêmement nombreux», comme Christian Estrosi, Patrick Devedjian, Frédéric Lefebvre, Bruno Lemaire, et a espéré une majorité parlementaire «la plus large possible».

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