Pierre Moscovici, candidat à la direction du PS, estime que s'il y a «un grand perdant de l'université d'été de la Rochelle, c'est l'image du Parti socialiste», déplorant un étalage de «manoeuvres, de manipulations, de tambouille, de combines»…dont lui-même a fait les frais.«S'il y a eu un grand perdant de l'université d'été de la Rochelle, c'est l'image du Parti socialiste. Ça n'a pas été trois jours à l'image de ce que nous aurions dû faire, c'est-à-dire un parti qui s'oppose avec résolution à Nicolas Sarkozy, qui fait des propositions», a déclaré Pierre Moscovici sur LCI.
Comportements «inélégants, voire déloyaux» à son égard
Il a regretté «des images de manoeuvres, de manipulations, de tambouille, de combines, qui je crois ont fait peur aux Français». Donnant sa lecture de l'université d'été, le député du Doubs pense être de «ceux qui ont été très renforcés» à la Rochelle, estimant incarner «le renouveau, la modernité», «une alternative à cette bataille des chefs qui semble se profiler au PS avec des alliances incertaines», à dix semaines du congrès de Reims qui doit désigner le successeur de François Hollande.
Dénonçant des comportements «inélégants, voire déloyaux», à son égard notamment de la part de Jean-Christophe Cambadélis et Arnaud Montebourg, qui se sont rapprochés ce week-end de Martine Aubry, il a affirmé avoir le soutien des amis de Dominique Strauss-K
Moscovici : «Le grand perdant de La Rochelle, c’est l’image du PS»
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par AFP
publié le 1er septembre 2008 à 7h00
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