Au lendemain de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle, week-end fort en tractations entre écurie et sous-écuries socialistes, l’heure est déjà au dézingage.Vincent Peilllon, proche de Ségolène Royal, qui a quitté la Rochelle dès vendredi soir pour se rendre à la fête de l'Unita en Italie, a décidé de distribuer les bons, et surtout les mauvais points. Et
. Sur RMC, il a expliqué que le Parti socialiste devrait
«sortir»
de sa direction
«une dizaine d'individus qui sont éternellement malfaisants, qu'on connaît, qui ont été de toutes les combines, qui sont assis au secrétariat national depuis 25 ans et qui sont généralement ceux qui font les constructions les plus compliquées dans les avant-congrès»…
Ils doivent «maintenant prendre gentiment leur retraite»
Ils doivent
«maintenant prendre gentiment leur retraite, ça fait 25 ans qu'ils pourrissent la situation, ça fait 25 ans qu'ils font des combinaisons, ça fait 25 ans qu'ils trahissent leurs propres amis, je pense qu'on peut faire sans eux»
. Des noms ?
«Ils se reconnaîtront»,
estime le député européen.
Interrogé sur certaines personnalités, il donne néanmoins quelques pistes. Le fabiusien Claude Bartolone ?
«Sans doute un mécanicien qui devrait prendre un peu de repos»
. Laurent Fabius ? Il devrait
«arrêter maintenant de changer d'avis tous les deux ans»
et de
«fomenter des combinaisons invraisemblables»
. L’ex-Premier ministre s'est déclaré ce week