Dans ce qui est désormais devenu «l'affaire Rossi», Nicolas Sarkozy soutient la décision de Michèle Alliot-Marie, mais assure qu'il n'est pas intervenu. Le chef de l'Etat a fait savoir jeudi qu'il n'en avait pas eu «besoin». L'occupation par des indépendantistes de la propriété de son ami et acteur Christian Clavier s'était soldée par la mutation-sanction du chef des services de sécurité de Corse.
«J'ai un ministre de l'Intérieur qui a fait son travail», a expliqué le président de la République, interrogé par la presse lors de sa visite à Damas.
«Le fait d'être mon ami ne doit pas faire qu'on a moins de droits. Quant à l'opposition, elle a un tel bilan en Corse que je ne m'étonne nullement qu'elle s'étonne que j'applique la loi en Corse», a-t-il ajouté.
"Fait du prince"
Le chef de l'Etat a également répété que «quand on est responsable, on assume ses responsabilités. Le ministre de l'Intérieur (Michèle Alliot-Marie) a jugé qu'il y avait eu des fautes, elle a eu raison.»
Dominique Rossi, patron des forces de police et de gendarmerie en Corse, a été relevé de ses fonctions par la ministre de l'Intérieur à la suite de la brève occupation, samedi par des nationalistes, de la propriété de l'acteur Christian Clavier. Cette sanction a d