Bernard Tapie a affirmé mercredi aux députés que la «main du pouvoir» n'était pas intervenue dans la décision controversée de recourir à l'arbitrage dans le contentieux l'opposant au liquidateur du Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas.
Devant la commission des finances de l'Assemblée nationale, il a rappelé que le recours à l'arbitrage, préféré à la voie judiciaire classique, avait été voté «à l'unanimité» du conseil de l'EPFR (Etablissement public de financement et de restructuration), l'actionnaire à 100% du Consortium de réalisation (CDR), l'héritier du Crédit Lyonnais.
Indemnité record de 285 millions d'euros
Mais le député (NC) Charles de Courson, qui siège à l'EPFR, citant le procès-verbal de cette réunion du conseil en octobre 2007, a affirmé que «les représentants de l'Etat» avaient reçu «pour instruction de l'Etat de se prononcer en faveur de l'arbitrage». Bernard Tapie a déploré ces attaques : «Il a suffi que je gagne pour que tout le monde remette en cause le principe de l'arbitrage.»
Un tribunal arbitral a condamné le 7 juillet le CDR à une indemnité record de 285 millions d'euros au bénéfice des liquidateurs du Groupe Bernard Tapie dans le litige les opposant sur la vente d'Adidas.
Tapie veut mettre un terme à l'affaire
Enfin, Bernard Tapie a demandé de mettre un terme à une affaire qui dure depuis quinze ans. «J'ai 65 ans. Cette affaire dure depuis que j'ai 50 ans et le pronostic de m