Benoît XVI s'en va aujourd'hui. Mais la polémique s'installe. Le discours, vendredi, de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, dans lequel il a relancé son concept de «laïcité positive», a en effet suscité son petit lot de réactions pendant tout le week-end. «Ce serait une folie de nous en priver [des religions, ndlr], tout simplement une faute contre la culture et contre la pensée. C'est pourquoi j'en appelle à une laïcité positive, a plaidé Nicolas Sarkozy. «La laïcité positive, la laïcité ouverte, c'est une invitation au dialogue, à la tolérance et au respect. C'est une chance, un souffle, une dimension supplémentaire donnée au débat public», a-t-il expliqué.
«Mélange». Il «n'y a pas de laïcité positive ou négative, ouverte ou fermée, tolérante ou intolérante. Il y a la laïcité» tout court, a répliqué François Hollande (lire page ci-contre). L'eurodéputé PS Vincent Peillon a, lui, reproché au président de la République de vouloir «remettre la question religieuse au centre de la vie publique» pour occulter «la question sociale». Les Verts dénonçant quant à eux le fait que «le pape Benoît XVI [soit] reçu en grande pompe par le président de la République». Sans craindre la confusion, François Bayrou a ajouté sa voix à ces critiques : dans une longue interview au Journal du dimanche où il est essentiellement question de… religion, il a déclaré qu'«ajouter un adjectif, c'est vouloir changer le sen