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Royal ne fait pas un «préalable» de sa candidature à la direction du PS

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L'ex-candidate à la présidentielle ne pose aucune condition préalable à la constitution d'une alliance, affirme Jean-Pierre Mignard, le président de Désirs d’avenir. De son côté, Pierre Moscovici ne voit «pas le signe d'un accord» avec Ségol
par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 15 septembre 2008 à 7h00

Ségolène Royal ne jouera pas le couplet du «c'est moi, ou le chaos» pour la direction du Parti socialiste. C'est du moins ce qu'affirme Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir.«Il n'y a pas de préalable de quelque manière que ce soit sur la direction du parti (…). Il n'est pas question d'avoir des préalables, surtout quand on veut converger sur les idées. Ségolène Royal est toute prête à le manifester», a déclaré le président de l'association fondée par l'ex-candidate à l'élection présidentielle. «Ségolène Royal ne veut surtout pas que la question de la direction vienne gêner ou retarder une dynamique de convergences», c'est pourquoi «un accord peut se faire relativement facilement», a-t-il ajouté.

Jean-Pierre Mignard a beau jeu de rappeler que lors d'une réunion publique le 16 mai dernier, Ségolène Royal ne s'était pas formellement déclarée candidate à la succession de François Hollande. «Si les militants partagent les orientations que nous proposerons, j'assumerai les responsabilités qui en découlent», avait déclaré la présidente du Poitou-Charentes. Et Mignard de laisser entendre qu'une candidature de Royal dépendrait de son score lors du vote des militants sur les motions d'orientation politique, le 6 novembre. Il compare cette échéance à «un premier tour», avant le congrès.

Le président de Désirs d'avenir dessine déjà un pôle majoritaire qui rassemblerait les partisans de Ségolène Royal, les élus