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Officiel: les barons du Parti socialiste roulent pour Ségolène Royal

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Pour les nouveaux alliés, la désignation du candidat à la présidentielle doit être «le résultat d’une primaire ouverte au plus grand nombre de sympathisants socialistes.»
par David Revault d’Allonnes
publié le 19 septembre 2008 à 7h00

C'est signé. L'accord entre Ségolène Royal et les représentants de «la ligne claire», regroupement de grands élus locaux du PS derrière les maires de Lyon et d'Evry, Gérard Collomb et Manuel Valls, et le patron du conseil général des Bouches du Rhône Jean-Noël Guérini, est bouclé. Constatant «la proximité et la convergence des textes» déposés dans le cadre de la préparation du congrès de Reims, et brandissant leur «volonté de faire cesser la dispersion et la confusion préjudiciables au débat démocratique», ces deux composantes du parti «ont décidé d'en prendre acte en rédigeant une motion commune».Les nouveaux alliés, de bonne guerre, affirment se situer «face à la course folle des ambitieux qui rend inaudibles nos discours et brouille nos actions», mais aussi «face aux fortes tentations de faire du neuf avec l'ancien». Selon le texte, cette position «tranche avec les comportements de celles et ceux qui, se souciant peu des contradictions entre actes et discours, laisse leurs projets personnels prendre le pas sur l'ambition collective qui doit impérativement nous animer.»

«Rassembler d'abord la gauche», puis «les démocrates qui veulent s'unir»

Dans leur motion commune figurera en bonne place l'«émergence d'une nouvelle génération pour diriger le parti socialiste», l'«ouverture de notre parti sur la société, l'indispensable renforcement de ses capacités d'écoute, d'analyse