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Libération

Après le shopping, Sarkozy parlera de la crise financière

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Assemblée générale des Nations unies.
publié le 23 septembre 2008 à 9h00

La crise, quelle crise ? A New York, où ils séjournent depuis samedi matin, Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni, occupent une gigantesque suite au Carlyle Hotel, à deux pas de Central Park, s’adonnent aux joies du shopping sur Madison Avenue et se sont offert, hier, un nouveau petit footing matinal au milieu des écureuils.

Exhorté. La veille, ils sont allés décorer de la Légion d'honneur l'artiste Louise Bourgeois à son domicile de Chelsea. Protégés de gardes du corps, ils ont été aperçus dans des galeries d'art et des magasins. Le photographe Pascal Rostain, roi des paparazzi et ami de Carla Bruni, a voyagé dans l'avion présidentiel samedi, comme membre de la délégation française.

Et la crise, donc ? A la tribune de l’ONU, où il s’exprime aujourd’hui dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies, Nicolas Sarkozy a prévu de livrer, pour la première fois, son analyse de la crise financière. Il sera précédé au micro par le président américain George W. Bush qui fera là ses adieux à la scène internationale.

Nicolas Sarkozy, qui avait exhorté l'an dernier ses homologues à «moraliser le capitalisme financier», devrait avancer des propositions sur le contrôle des marchés et le rôle de régulateur des Etats. Dimanche, François Pérol, secrétaire général adjoint de l'Elysée chargé des questions économiques, l'a rejoint à New York. Et hier matin, le chef de l'Etat a rencontré avec lui Tim Geithner, patron de la Réserve fédérale de New York.

Mesuré. S'e