Avec drapeaux tricolores, trompettes et calicots, l'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal était samedi la vedette, au Zénith de Paris, d'un "rassemblement de la fraternité", qui avait des allures de "remake" de la campagne de 2007. La grande salle du Zénith, prévue pour accueillir 5.000 places, était au trois quarts pleine au début du concert, peu avant 18H30. En lettres bleues lumineuses sur fond noir, le mot "fraternité" défilait en boucle. Ce grand rassemblement "au service de la gauche", que la présidente de Poitou-Charentes souhaitait organiser pour remercier ses soutiens dès le lendemain de son échec, survient alors que s'engage la bataille pour la conquête du Parti socialiste. Pour l'eurodéputé, Vincent Peillon, l'un de ses mousquetaires, "ce n'est pas une réunion de courant. C'est ouvert à tout le monde. C'est bien de faire la fête ensemble dans une société qui est dure". Mme Royal avait invité tout l'état-major du PS, mais seuls ses plus proches étaient de la fête.
A partir de 16H20, des groupes, portant des calicots "Saint Denis pour la fraternité", "La Touraine", "Le Gard avec Ségolène Royal" - mais pas d'autocollants avec le poing et la rose - attendaient l'ouverture des portes. Dans la foule, Roger Pascual, militant PS venu de Cavaillon, arbore un drapeau tricolore: "Ségolène Royal avait raison de ne pas laisser le drapeau à la droite. Le drapeau, c'est républicain", assure fièrement ce retraité.
Un supporter de Vin
Rassemblement de la fraternité: Ségolène Royal s'offre le Zénith
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Hier soir au Zénith. (REUTERS)
par AFP
publié le 27 septembre 2008 à 7h00
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