Le sort du centre s'est joué au milieu. Plus précisément dans l'empire du Milieu, au moment des Jeux olympiques. Car, à en croire Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale invité lundi soir au dîner de gala en prélude des journées parlementaires du Nouveau Centre à Beaune (Côte-d'Or), «il y a un avant et un après Pékin» entre François Sauvadet, son alter ego NC, et lui. Les deux hommes y avaient assisté à la finale de hand-ball et à la victoire de l'équipe de France. «J'en ai profité pour faire remarquer à Jean-François que quand on joue collectif, on gagne», souligne François Sauvadet.
Mea culpa. Alors que le Premier ministre appelle à «l'union nationale» face à la crise financière, pas question pour la majorité d'afficher le soupçon d'une division. Pour montrer cette unité, plusieurs ministres s'étaient déplacés aux hospices de Beaune, Rachida Dati, Jean-Louis Borloo, Bernard Laporte mais aussi Catherine Pégard, conseillère du président de la République, Martin Hirsch et même le sénateur du Rhône Michel Mercier, proche de François Bayrou. Jean-François Copé a même fait un léger mea culpa. «Si les députés du Nouveau Centre ont eu le sentiment de ne pas avoir été suffisamment associés dans la préparation de certains projets de lois, c'est qu'ils doivent avoir un peu raison», reconnaît le chef de file de l'UMP au Palais Bourbon. Et de proposer aux députés néocentristes de travailler ensemble sur le futur projet de lo