Cette fois sera la bonne. Le député des Alpes-Maritimes Jean Leonetti y croit dur comme fer : la réforme des collectivités territoriales est lancée et «rien ne pourra l'arrêter». Dénoncé depuis trente ans, l'empilement des échelons administratifs aux compétences mal définies devrait effectivement être remis en cause. «La situation est irréversible. Je ne sais pas quelle réforme nous ferons, mais nous la ferons», assure Leonetti, vice-président du groupe UMP, en marge des journées parlementaires de son parti à Antibes.
Régionales. Le président du groupe, Jean-François Copé, veut en faire la réforme emblématique d'un Parlement «renforcé» par la nouvelle Constitution. En s'emparant de cette question réputée insoluble, il prétend démontrer l'efficacité de ce qu'il appelle la «coproduction législative». Un groupe de travail devrait être constitué sans délai. Copé veut aller très vite : des propositions à la fin de l'année et une réforme dans la foulée. Et puisqu'il est question d'une fusion département-région, le président du groupe UMP plaide pour un report des élections régionales prévues en 2010.
Mais les députés ne sont pas les seuls à plancher sur le sujet. A Antibes, plusieurs ténors de l'UMP confirment que Nicolas Sarkozy a bien demandé à Edouard Balladur, qui aurait accepté, la présidence d'une commission chargée de faire des propositions. Ce qui ne pose «aucun problème» à Jean-François Copé. Même si les parlementaires doivent «g