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Carla Bruni a rencontré Marina Petrella

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Carla Bruni-Sarkozy raconte à Libération qu'accompagnée de sa soeur la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, elle est allée prévenir dès mercredi après-midi Marina Petrella qu'elle ne serait pas extradée.
par PAUL QUINIO
publié le 12 octobre 2008 à 18h32
(mis à jour le 12 octobre 2008 à 18h36)

Carla Bruni-Sarkozy parle «d'un message de la part de mon mari», celui qu'elle est allée porter avec sa soeur, l'actrice et réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, à Marina Petrella, à l'hôpital Sainte-Anne, mercredi dernier vers 16 h 30. Le message est simple mais lourd de sens: «Vous ne serez pas extradée vers l'Italie», sont venues dire la première dame et sa soeur, à l'ancienne activiste italienne, «très affaiblie, mais très calme», confie Carla Bruni à Libération.

Le rendez-vous aurait duré une demi-heure. «A la fin de notre entrevue, je lui ai demandé d'essayer de se réalimenter, au moins d'essayer de recommencer à boire», raconte Carla Bruni-Sarkozy, qui se dit «contente» de la décision officialisée aujourd'hui par l'Elysée. «On ne pouvait pas laisser cette femme mourir, ajoute-t-elle. La situation était devenue intolérable, dangereuse». Et Carla Bruni-Sarkozy de préciser que la décision de Nicolas Sarkozy, prise en vertue de la clause humanitaire de la convention d'extradition européenne de 1957, «ne se soustrait pas à la justice italienne».

Selon le récit de Carla Bruni-Sarkozy, le chef de l'Etat, qui a à plusieurs reprises rencontré le médecin psychiatre et l'avocate de Marina Petrella, a pris sa décision après s'être aperçu que même sortie de prison, «elle ne guérissait pas». La dernière rencontre entre le chef de l'Etat et le médecin de Marina Petrella remont