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Libération

Le FMI dément tout favoritisme au bénéfice d'une connaissance de DSK

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Selon l'institution, son directeur général n'a pas «pistonné» une jeune Française pour un stage très prisé. Le Wall Street Journal présentait ce mardi la jeune femme comme la «protégée politique» de l'ancien ministre.
Dominique Strauss-Kahn à Washington le 13 octobre. (REUTERS)
par F.Me. (avec AFP)
publié le 21 octobre 2008 à 11h13
(mis à jour le 21 octobre 2008 à 11h15)

Acharnement ou nouvelle casserole? Dominique Strauss-Kahn a été une nouvelle fois mis en cause par le Wall Street Journal ce mardi. Selon le quotidien, le FMI enquêterait sur un éventuel abus de pouvoir de son directeur général, au bénéfice d'une Française de sa connaissance. Contrairement à «l'affaire» Piroska Nagy, il n'est nullement question d'une éventuelle liaison entre DSK et cette personne.

Quelques heures plus tard, l'institution a démenti tout favoritisme dans l'attribution d'un stage à cette jeune femme de 26 ans, que le Wall Street Journal présente comme une «protégée politique» de DSK. «Il n'y a pas de preuve de favoritisme dans cette affaire et l'enquête a prouvé que les procédures habituelles du FMI ont été suivies concernant ce stage de deux mois», a indiqué un porte-parole de l'institution.

Selon le Wall Street Journal, des employés du FMI se sont plaints, estimant que la stagiaire n’avait pas les compétences pour entrer au prestigieux département recherche de l’institution. Son nom aurait été le seul proposé par la direction des ressources humaines alors qu’une liste d’une dizaine de personnes est usuellement envoyée.

Or, d’après le quotidien, la jeune femme et ses parents sont des amis d’Anne Sinclair et de Dominique Strauss-Kahn, comm